Aujourd’hui, en France comme dans la plupart des démocraties pluralistes, les Juifs ne sont plus, à quelques rares exceptions près, victimes de discrimination à l’emploi, à l’éducation, au logement. Ils ont librement accès aux métiers des médias et de la culture, aux carrières administratives ou libérales, et ne font plus l’objet de discriminations dans l’accès aux postes de responsabilité politique. Mais, en France tout particulièrement, ils sont victimes de stigmatisations, de menaces et de violences physiques, provenant de nouveaux milieux sociaux, culturels et politiques qui n’ont plus rien à voir avec ceux qui portaient la vieille extrême droite antijuive. Ils sont aussi, parallèlement, victimes d’une diffamation globale permanente, entretenue par une partie du système médiatique, ralliée au point de vue «antisioniste», et relayant des rumeurs négatives à leur propos.