Who's Who

La gestion journalière de la Ligue Belge contre l'Antisémitisme est assurée par son président Joël Rubinfeld, ancien président du Comité de Coordination des Organisations Juives de Belgique (CCOJB), co-président du Parlement Juif Européen et vice-président du Congrès Juif Européen, et ses vice-présidents Isaac Franco, chroniqueur politique à Radio Judaïca et ancien membre du Bureau exécutif du CCOJB, et Odile Margaux, membre du Conseil d'administration du CCOJB et ancien membre de son Bureau exécutif. L'avocat Christophe Goossens, qui a traité ces dernières années plusieurs dossiers en matière d'antisémitisme dont le procès Assabyle en tant qu'avocat de la partie civile, préside la Commission juridique de la Ligue Belge contre l'Antisémitisme.

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Comité d'honneur

Le Comité d'honneur de la Ligue Belge contre l'Antisémitisme est composé de personnalités dont l'engagement contre l'antisémitisme est unanimement reconnu. En font partie le rédacteur en chef du Journal for the Study of Antisemitism Steven Baum, l'imam de Drancy Hassen Chalghoumi, le père Patrick Desbois, l'auteur israélien Manfred Gerstenfeld, la militante anti-nazie Beate Klarsfeld, la journaliste et écrivain italienne Fiamma Nirenstein, le sénateur honoraire François Roelants du Vivier, le directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal Shimon Samuels, l'écrivain algérien Boualem Sansal, le directeur de recherche au CNRS Pierre-André Taguieff, le chercheur et documentariste français Jacques Tarnero, le professeur et sociologue de l’Université de Paris X-Nanterre Shmuel Trigano et le chasseur de nazis et directeur du Centre Simon Wiesenthal à Jérusalem Efraim Zuroff.

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Mission

Le crépuscule du XXe siècle aura été marqué par un réveil de l'antisémitisme en Belgique mais aussi dans la plupart des pays d'Europe. Si jusque-là, les actes antisémites déclarés étaient, d'année en année, peu nombreux, l’onde de choc générée par la seconde intifada en septembre 2000 allait rapidement modifier la donne pour la communauté juive du Royaume forte de 40.000 âmes. Depuis, des centaines d'incidents antisémites ont été relevés en Belgique, ceux-ci n'étant que la partie visible d'une véritable lame de fond.

Plusieurs institutions et personnalités se sont émues de la situation, à l'instar du Conseil de l’Europe qui, en 2004, s'est inquiété de la récurrence de ces incidents et fait écho au malaise de citoyens belges de confession juive qui «ont connu un renforcement très important du sentiment d’insécurité au cours des dernières années en Belgique». Cette même année, dans son très solennel discours de Noël, le Roi Albert II appellera la population à être «intransigeants contre tous actes de racisme, d'antisémitisme et de xénophobie».

Plus récemment, l'Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne (FRA) a publié en novembre 2013 une enquête sur «la discrimination et les crimes de haine contre les Juifs dans les États membres de l’Union européenne», laquelle met en exergue le profond malaise qui existe au sein des différentes communautés juives d'Europe en général, et en Belgique en particulier. En effet, si 76% des personnes qui se sont prononcées déclarent que «le problème se pose avec plus d'acuité et que l'antisémitisme a augmenté dans le pays où ils vivent depuis les cinq dernières années», ce chiffre est de 88% pour la Belgique. Cette étude révèle également que, dans notre pays, 28% des personnes interrogées ont été la cible «d'insultes verbales, de harcèlement et/ou d'attaques physiques pour le simple fait d'être juif, au cours de ces douze derniers mois», et que 41% des personnes interrogées envisagent «d'émigrer du pays parce qu'ils ne se sentent plus en sécurité ici en tant que juif».

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