La LBCA appelle à l'interdiction de la première «Foire du Livre antisémite» à Bruxelles
La Ligue Belge Contre l'Antisémitisme (LBCA) est informée de la tenue du «1er Congrès Européen de la Dissidence» le 4 mai prochain quelque part à Bruxelles qui servira de cadre au pire rassemblement d'auteurs, de théoriciens et de propagandistes antisémites que notre pays aura connu depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Les noms de quelques invités à cette première «Foire du Livre antisémite» dans notre pays - Alain Soral, Hervé Ryssen, Kémi Séba, Johan Livernette, Jo Le Corbeau, etc. ainsi que la participation du multirécidiviste antisémite Dieudonné M'bala M'bala et du député fédéral Laurent Louis - laissent clairement présager qu'il y sera bien moins question de débattre de «la liberté d'expression en France et en Belgique» que d'user et abuser de celle-ci pour faire la promotion d'une parole antisémite déjà gravement décomplexée dans l'espace public.
Un petit florilège des déclarations de l'un ou l'autre de ces participants atteste sans la moindre ambiguïté de ce qui sera au cœur de ces véritables premières Assises francophones de l'antisémitisme à Bruxelles (voir ci-dessous).
La LBCA ignore encore à ce jour où devrait se tenir ce raout de quelques-uns des leaders antisémites francophones les plus affirmés. C'est pourquoi, la LBCA a préventivement pris le parti de contacter les bourgmestres des 19 communes de la Région Bruxelles-Capitale pour les inviter à la vigilance et à la plus grande réactivité s'il apparaissait que cette Journée de la Haine devait se tenir dans leur commune afin, le cas échéant, de pouvoir prendre toutes les dispositions utiles à son interdiction.
La LBCA appelle solennellement les responsables politiques, médiatiques et associatifs ainsi que tous nos concitoyens à prendre pleinement conscience du grave danger que ce type de rassemblement fait peser sur la démocratie.
Johan LIVERNETTE
A propos des révolutions française de 1789 et russe de 1917: «Evidemment ça a été une mafia dont le dieu est Lucifer qui s’est chargée d’infiltrer et de renverser une oligarchie, voilà. (...) On retrouve les mêmes schémas. Encore cette fois-ci, on retrouve la finance juive, avec si on remarque bien encore, c’est Jacob Schiff qui finance la révolution bolchevique, Jacob Schiff qui travaille aux intérêts de Rothschild. Si on prend Adam Weishaupt et les Illuminés de Bavière en 1776, qui contrôle aussi les Illuminés de Bavière? On retrouve encore la finance Rothschild. Qui finançait ensuite la deuxième guerre mondiale, les deux camps, et notamment Hitler? On retrouve encore la finance Rothschild.» (Entretien avec Johan Livernette à l'occasion de la sortie de son livre «Deux cris dans la nuit», 16 juin 2011).
«Est-il antisémite de constater qu’un lobby communautaire, juif en l’occurrence, a tous les pouvoirs en France? Tous les pouvoirs sans exception. (…) Est-il antisémite de constater que nos dirigeants politiques, tous sans exception, font allégeance à une nation étrangère au détriment de la France? Est-il antisémite de constater aussi tous les crimes qu’a pu commettre Israël ces dernières décennies, et même, je dirais même les Etats-Unis d’Amérique qui sont dominés par la finance apatride depuis Wall Street? (…) Est-il antisémite de constater au final que la France n’est devenue qu’une annexe d’Israël? La France, qui est la fille de l’église catholique, aujourd’hui est devenue une poubelle sous le joug judéo-maçonnique, c’est une évidence. Est-il antisémite, comme j’ai pu le faire lors de la conférence sur le mouvement révolutionnaire mondial à Paris, de dénoncer tous les crimes commis contre le trône et l’autel par la judéo-maçonnerie? (…) La Shoah est-elle devenue un dogme de foi dans notre république laïcarde? (…). La question juive doit se comprendre à plusieurs niveaux. (…) En termes de solutions, il n’y a pas 60 manières de combattre le judaïsme. Il y en a deux. C’est celle de Jésus-Christ ou c’est celle de Hitler.» (Considérations sur l’antisémitisme, 9 février 2014)
Laurent LOUIS
Voir le dossier exclusif de la LBCA «Grand Angle sur le député antisémite Laurent Louis».
Hervé RYSSEN
«Les intellectuels juifs sont toujours prompts à se plaindre de la résurgence de l'antisémitisme. Ils nous le disent et nous le répètent: l'antisémitisme est une folie, une maladie, un crime contre l'humanité. Les juifs, eux, sont parfaitement innocents, ne sont coupables en rien de ce qui pourrait leur être reproché. Ce sont les autres qui les accusent à tort et qui projettent sur eux leur propre culpabilité. Les juifs sont ainsi les éternels boucs émissaires, toujours persécutés, toujours victimes de la folie des hommes. Pourtant, il suffit d'observer la production culturelle du judaïsme pour se rendre compte que ce sont bien les juifs eux-mêmes qui n'ont de cesse de projeter sur l'humanité des crimes inavouables. En les lisant avec un miroir, tout devient très simple et très lumineux.» («Le Miroir du judaïsme: L'Inversion accusatoire», Éditions Baskerville, 2009)
«Ce sont ces gens-là, les Juifs, qui détruisent nos pays. Ce n'est pas pour rien que, depuis la nuit des temps, il y a de l'antisémitisme puisque l'essence même du judaïsme est de tout détruire afin de favoriser l'unification du monde.» (Pourquoi je suis raciste et antisémite, 1 juillet 2013)
«Le judaïsme, c'est la volonté de dissoudre tout ce qui n'est pas juif. L'essence même du judaïsme est de détruire tout ce qui n'est pas juif. (...) Je ne suis pas un petit peu antisémite, je suis totalement antisémite. (...) Je suis totalement, furieusement, radicalement antisémite.» (Pourquoi l'antisémitisme (1ère partie), 17 octobre 2013)
Alain SORAL
«Quand tu es avec un Français, Juif sioniste, tu commences à dire qu’il y a peut-être des problèmes qui viennent de chez vous, vous avez peut-être fait quelques erreurs, c’est pas systématiquement totalement la faute de l’autre si personne peut vous blairer partout où vous mettez les pieds. Parce qu’en gros, c’est à peu près ça leur histoire, tu vois. Ça fait quand même 2500 ans que chaque fois qu’ils mettent les pieds quelque part, au bout de 50 ans ils se font dérouiller. Il faut se dire que c’est bizarre, tout le monde a toujours tort sauf eux. Le mec il se met à aboyer, et à hurler et à devenir dingue, tu vois, tu peux pas dialoguer. C’est-à-dire, je pense, c’est qu’il y a une psychopathologie, tu vois, du judaïsme et du sionisme qui confine à la maladie mentale.» (Propos d'Alain Soral dans «Complément d'enquête», France 2, 20 septembre 2004)
«La France est entièrement sous domination juive. (...) Les maîtres du racisme au sens épistémologique du terme sont les Juifs. (...) Il n'y a de racistes qu'eux.» (Entretien avec Alain Soral de la rentrée 2012, Egalité & Réconciliation, Septembre 2012)
«Je dis qu'Elie Wiesel n'a jamais mis les pieds dans un camp de concentration et que c'est un escroc total. (...) J'en ai un peu marre qu'on me sorte à chaque fois l'histoire du grand-père ou de la grand-mère morte à Auschwitz. Je me pose la question de savoir comment la population juive française a pu doubler entre les années 30 et aujourd'hui alors que tous les ascendants de ces gens-là sont morts à Auschwitz. Est-ce qu'ils sont nées par l'opération du Saint-Esprit? (...) Je rappelle que SOS Racisme est une association d'incitation à la haine raciale juive pilotée par les étudiants juifs de France. (...) Un Juif c'est un raciste.» (Entretien avec Alain Soral de novembre 2012, Egalité & Réconciliation, Novembre 2012)
«En tant que national-socialiste français, ça m’agace d’être rangé à l’extrême droite, qualificatif qui désigne pour moi les néoconservateurs, les impérialistes américano-sionistes et le pouvoir bancaire international… Donc, ma réponse, c’est que je ne suis pas d’extrême droite, je suis national-socialiste, mais tu peux considérer que c’est pire!» (Propos d'Alain Soral dans le livre «Éric Naulleau-Alain Soral: Dialogues désaccordés», Éditions Blanche/Hugo & Cie, 2013)