Laurent Louis serait financé par... l’Iran!
Laurent Louis fait face à de nouveaux ennuis judiciaires. Une plainte est déposée à son encontre pour détournement faux et usage de faux mais aussi une enquête pour financement occulte de parti. Des informations ont été transmises à la police pour terrorisme et blanchiment d’argent...
Le très controversé député fédéral Laurent Louis va devoir rendre des comptes à la justice. Cette fois, on dénonce carrément la provenance de fonds qui lui ont permis de financer son parti. Des fonds qui proviendraient d’organisations terroristes basées en Iran!
TOUT DÉMARRE DE SON ASBL
Tout démarre, et cela nous est confirmé de sources judiciaires, d’une plainte lancée en octobre par le trésorier de l’ASBL Dissidences européennes, association présidée par Laurent Louis. Le jeune homme, défendu par Maître Vandesmal, spécialiste en litiges électoraux, se plaint de ne pas être convié aux assemblées générales de l’association. Il s’inquiète dès lors des agissements de Laurent Louis en son absence.
Très vite, il se demande où file l’argent de l’association. Plainte est déposée à Charleroi pour faux et usage de faux ainsi que détournement de fonds. Une enquête judiciaire est en cours concernant ce premier volet.
L’HOMME DE L’OMBRE
Un second dossier vient de s’ajouter. Une information selon laquelle Laurent Louis aurait bénéficié de moyens financiers issus d’activités terroristes. Ici aussi, la police va procéder aux vérifications nécessaires. On reproche au député fédéral Laurent Louis d’avoir bénéficié de sommes d’argent importantes d’un certain A.L., lui-même en lien étroit avec des groupements basés en Iran.
AL. est un ami proche de Laurent Louis. Il est l’homme de l’ombre, celui qui l’accompagne dans tous ses déplacements. C’est lui aussi qui, dans plusieurs échanges de mails avec Laurent Louis, le menace de représailles «sanguines» s’il ne lui rend pas tout l’argent «prêté».
Si l’enquête judiciaire permet de déterminer que Laurent Louis a bel et bien bénéficié de fonds en provenance de mouvements terroristes, le député fédéral sortant risque de se retrouver derrière les barreaux. Il risquerait dès lors entre 5 et 10 ans de prison (précisons encore que les chambres étant dissoutes, à partir de lundi, il ne bénéficie plus de l’immunité parlementaire).
Ces liens, pour le moins suspects, permettraient en effet de comprendre pourquoi le député tant controversé s’est tant attaché à répéter sa quenelle, geste antisémite lancé par Dieudonné.
